Pourquoi était-ce le bon moment pour fonder cette alliance?
Les offres existent et sont en croissance. De plus, de nouveaux prestataires viennent constamment s’y ajouter. La mobilité partagée jouera à l’avenir un rôle important, en tant que «quatrième mode de transport» dans le mix urbain et l’intérêt pour elle va prendre de l’ampleur. Il existe de nombreux dossiers politiques sur lesquels les acteurs du secteur souhaitent prendre position, mais ils se sentent insuffisamment représentés par les associations existantes. C’est ce que nous voulons changer en lançant CHACOMO.
Les gens sont-ils déjà prêts pour une mobilité globale et partagée?
Absolument. L’économie du partage et de l’abonnement est très tendance. Les jeunes citadins, en particulier, recherchent des alternatives à la possession d’une voiture et attendent plus de flexibilité des transports publics. Et l’utilisation du smartphone comme outil de mobilité va de pair.
Beaucoup associent toutefois le partage à une perte de confort...
Le temps et l’argent nécessaires à l’entretien d’un outil de mobilité privé sont souvent sous-estimés. Par exemple, un bon vélo cargo électrique coûte plus de 5000 fr., auxquels s’ajoutent des frais d’entretien et de réparation, estimés à 500 fr. par an. Avec Carvelo2go, nous proposons des options qui sont nettement moins chères et qui, grâce à la numérisation, se révèlent également très pratiques.